Depuis une semaine, les négociations avec le gouvernement fédéral sont très calmes. Cela signifie souvent une bonne nouvelle. Les présidents de la N-VA nationaliste flamande, du CD&V démocrate-chrétien et du Vooruit socialiste et du MR libéral francophone et centriste Les Engagés se sont rencontrés tous les jours la semaine dernière – sauf hier.
Le véritable test reste à venir. Les questions qui ont déjà provoqué un blocage total des négociations à deux reprises dans le passé, le budget et les réformes socio-économiques, ne reviennent que cette semaine.
Le gouvernement intérimaire pourrait décider du budget
Ce soir, les principaux ministres du gouvernement Vivaldi sortant se réuniront. Puisqu'il n'y a pas encore de nouveau gouvernement, ils devront peut-être prendre des décisions sur le budget de l'année prochaine.
La seule option est celle des « douzièmes provisoires ». Un budget sous cette forme ne laissera aucune marge pour de nouvelles recettes ou dépenses. « En fait, ce n'est qu'un copier-coller du budget de cette année », explique la secrétaire au budget sortante Alexia Bertrand (libérale flamande/Open VLD).
« Nous avons fixé le budget pour les trois premiers mois de 2025. Il peut être annulé à tout moment si le nouveau gouvernement prête serment et présente un budget complet. »
Le budget et les normes de croissance des soins de santé sont généralement fixés pour toute l'année. C'est un choix politique important. « Il serait logique que le prochain gouvernement se prononce sur de telles questions », estime Mme Bertrand. Les partis de M. De Wever en Arizona ont encore au moins deux semaines pour se mettre d'accord. Dans le cas contraire, c'est le gouvernement sortant qui aura l'initiative. « Nous verrons comment cela se fera, mais les gens ne devraient pas avoir peur du chaos », déclare Mme Bertrand.
