M. De Croo reconnaît que ces deux options ne sont pas encore complètement organisées. Par exemple, il n’y a pas assez de place dans les centres fermés. « C’est pourquoi nous avons besoin de l’aide d’autres pays européens. Ce n’est qu’ainsi que les personnes pourront être renvoyées efficacement vers leur pays d’origine. » Il estime que l’Europe devrait former un front uni contre les pays d’origine en n’offrant de l’argent ou d’autres ressources que lorsque ces pays coopèrent.
Mettre dans un avion des gens qui ont épuisé tous les moyens légaux pour tenter de rester ici n’est pas si simple non plus. « Si les pays de l’autre côté ne veulent pas coopérer, nous nous heurtons à un mur. En Tunisie, par exemple, si vous essayez de consulter le nouveau président, vous vous heurtez à un mur. »
L’aide des pays européens peut aider, mais n’était-il pas à la Belgique de retrouver plus tôt l’auteur de l’attentat ? « C’est vrai, je ne vais pas nier que quelque chose s’est mal passé », déclare M. De Croo. « Mais c’est un problème qui existe depuis de nombreuses décennies. Je veux donc en faire une priorité lorsque nous assumerons la présidence de l’Union européenne l’année prochaine. »