Depuis que Van Hool a annoncé son plan de restructuration, de gros nuages s'abattent sur le village de Koningshooikt, près de Lier (province d'Anvers). 1 100 emplois seront perdus et la production d'autobus et d'autocars sera transférée sur le site de Van Hool en Macédoine du Nord.
M. Jambon a déclaré à VRT News que « nous nous sommes déjà assis avec les banques. Le gestionnaire de crise a présenté un plan de restructuration et un bureau d'audit externe l'examine. Nous examinerons tout avec la meilleure intention ».
Le Premier ministre flamand a réaffirmé que le gouvernement flamand n'est pas disposé à simplement reprendre Van Hool. « Les réglementations européennes ne permettent pas que les entreprises soient entièrement reprises par l'État, même si nous le voulions ».
« Il faut mobiliser des capitaux privés ». Mais qui veut investir dans Van Hool ?
« Il y a des candidats, mais dans ce genre de choses, il y a toujours des cowboys ainsi que des candidats de bonne foi. C'est aussi quelque chose que nous devons examiner ».
M. Jambon n'a pas souhaité s'étendre davantage car « la discrétion est la clé pour parvenir à une bonne solution ».
Le ministre flamand de l'Economie, Jo Brouns (démocrate-chrétien), affirme quant à lui que le gestionnaire de crise a élaboré un « plan fort » pour la restructuration de Van Hool. Il confirme également que des investisseurs privés se sont manifestés et ont manifesté leur intérêt pour le constructeur de bus.