Ces derniers jours, une avancée décisive a été réalisée du côté flamand : l'écologiste Groen, le nationaliste N-VA, le libéral Open VLD et le socialiste Vooruit ont accepté de former la majorité flamande au sein du gouvernement. Le gouvernement bruxellois partage le pouvoir entre les deux principales communautés de Belgique et a besoin d'une majorité de législateurs tant dans les groupes flamands que francophones au parlement régional.
Le PS se retire du gouvernement « en raison de l'accord conclu par les partis flamands ». Il affirme que l'accord remet en cause « l'équilibre institutionnel de la Région bruxelloise et les intérêts des francophones » et que « les intentions de ce document menacent les politiques locales des communes en matière de prévention, de sécurité et de cohésion sociale ». L'accord flamand parle de la fusion des zones de police, des communes et des services sociaux locaux.
« Raciste et islamophobe »
Ce matin, le député bruxellois Martin Casier (PS) a fustigé le document convenu sous la direction de la formatrice flamande Elke Van den Brandt (Groen). « Il contient des discussions institutionnelles et communautaires que nous rejetons depuis 20 ans ». Pour les socialistes francophones, cette discussion devrait se tenir au niveau fédéral.
M. Casier a également qualifié la N-VA, partenaire potentiel de la coalition nationaliste flamande, de « raciste et islamophobe », ajoutant que le PS n'opposait pas spécifiquement son veto à la N-VA.
