Le secrétaire à l’asile affirme que le réseau d’accueil ne peut pas être étendu à l’infini

Mme De Moor s’exprimait après avoir annoncé que, pour le moment, les hommes célibataires ne pourraient pas prétendre aux places d’accueil. Le ministre rejette les allégations selon lesquelles la Belgique ne remplirait pas ses obligations. « Cela fait longtemps que nous faisons plus que notre part en Europe. Il suffit de regarder le Portugal, la Bulgarie, la Hongrie ou la Pologne », argumente-t-elle.

Mme De Moor précise que des capacités supplémentaires ont effectivement été ajoutées au système, mais que cela ne peut pas être fait indéfiniment. « Nous avons créé des milliers de places d’accueil supplémentaires au cours de l’année écoulée. J’y reste engagé. Mais la réalité est dure : nous n’y parvenons pas. »

Mme De Moor continue également de coopérer avec la Région bruxelloise.

« Ne mélangeons pas tout non plus. J’ai remarqué que les gens font référence à la situation à la gare de Bruxelles-Midi. La police n’a rencontré aucun demandeur d’asile lors de l’opération de samedi. Il y avait des gens qui traînaient là-bas qui ont reçu l’ordre de quitter le territoire. Les pays d’origine sont ne coopère pas. »

Un plan de dispersion à travers les communes belges pourrait-il être la solution, comme le prétend le Conseil flamand pour les réfugiés ? Mme De Moor apporte une nuance : « Cette dispersion est absolument là. Ce qui n’est pas le cas, c’est une disponibilité infinie de logements (vacants) pour l’accueil des demandeurs d’asile. Nous avons 581 communes, environ 80 communes n’organisent aucune place d’accueil pour les demandeurs d’asile.