Le montant de la contribution que les demandeurs d'asile qui travaillent doivent verser à leur centre d'accueil dépend de leurs revenus. Par exemple, un demandeur d'asile gagnant 900 euros nets par mois devra payer 222,25 euros. La contribution commence à 35 % pour les montants à partir de 265 euros et monte à 50 % pour ceux qui gagnent plus de 1 500 euros nets par mois.
Les demandeurs d'asile doivent déclarer leurs propres revenus
Les demandeurs d'asile doivent déclarer eux-mêmes leurs revenus auprès de leur centre d'accueil. S'ils ne le font pas, ils devront ultérieurement payer une contribution plus élevée. Si une personne persiste à refuser de payer la contribution, le centre d'accueil peut décider de réduire les services pour la personne en question ou, en dernier recours, d'exclure la personne du centre d'accueil.
Obliger les demandeurs d'asile à payer pour leur accueil est possible depuis l'introduction d'une loi en 2011. À la fin de la dernière législature, le secrétaire d'État à l'asile De Moor a présenté un projet de loi permettant à un système de fonctionner dans la pratique.
Vaste campagne d'information
Le bureau de la secrétaire d'État à l'asile Nicole de Moor (démocrate-chrétienne flamande/CD&V) constate que ces derniers mois, le personnel et les résidents ont été largement informés des contributions que les demandeurs d'asile actifs devront apporter, grâce à une brochure facile à comprendre qui leur a été distribuée. Les entreprises ont également pu participer à des séances d'information, tandis que les employeurs ont reçu une lettre contenant les informations pertinentes.
Si les résidents des centres d'asile ont des questions, ils peuvent s'adresser à leur assistante sociale. Les entreprises peuvent s'adresser à l'agence fédérale pour l'asile Fedasil.
Environ 10.000 demandeurs d’asile sont actuellement sous contrat à court ou à long terme en Belgique.