En 2022, le Centre belge pour la cybersécurité (CCB) a reçu des rapports de 97 entreprises indiquant que des rançongiciels avaient été introduits dans leurs systèmes informatiques par des pirates. Au cours des trois premiers mois de cette année, 27 rapports de ce type ont été signalés. Les chiffres montrent qu’en moyenne, les pirates demandent une rançon aux entreprises deux ou trois fois par semaine. Ce chiffre est resté plus ou moins stable au cours des deux dernières années.
Cependant, les chiffres du CCB ne racontent pas tout, car les entreprises ne sont pas obligées de signaler les incidents de ransomware, a déclaré le directeur général du CCB, Miguel De Bruycker, à VRT News. Selon des informations sur le dark web, une partie illicite d’internet utilisée par les criminels, le nombre de cas de ransomwares en Belgique est en fait beaucoup plus élevé.
Miguel De Bruycker dit que quelques mesures relativement simples peuvent être prises pour empêcher les pirates de pouvoir installer des ransomwares. Lorsqu’ils piratent des systèmes informatiques afin d’installer des rançongiciels, les cybercriminels utilisent le plus souvent des identifiants de connexion volés pour lancer leur attaque. Les identifiants sont volés via des messages de phishing ou par l’utilisation de virus informatiques qui collectent les mots de passe.
Une grande partie de ces cyberattaques peuvent être évitées, par exemple, en utilisant une vérification en deux étapes. Dans les prochaines semaines, CCB lancera une campagne appelant les entreprises et les organisations à mieux se protéger contre les pirates.
