Éducation
Le nouveau gouvernement flamand veut clairement investir dans l'éducation : le budget de l'éducation augmentera d'un demi-milliard d'euros par an, principalement pour améliorer la qualité de l'éducation.
La connaissance du néerlandais est une priorité pour le nouveau gouvernement flamand. Les parents non néerlandophones qui refusent d’apprendre le néerlandais perdront leur bourse scolaire. Les exigences en matière de niveau linguistique pour les nouveaux arrivants seront également relevées.
Des objectifs minimums sont introduits pour les enfants d'âge préscolaire et incluront des objectifs linguistiques.
A la fin de la maternelle, les enseignants réunis en conseil de classe décideront si un enfant est prêt pour la 1ère année. Les parents ne peuvent pas annuler ce jugement, mais ils peuvent faire appel de la décision.
Dans l'enseignement primaire, la moitié du temps d'enseignement sera consacré aux mathématiques et au néerlandais.
Les objectifs minimums en matière de néerlandais dans l'enseignement primaire devront être atteints par chaque élève, et non par les élèves en tant que groupe.
Les écoles secondaires bénéficient de plus de libertés
L'utilisation des « heures de différenciation » en première année sera « optimisée ». Cela permet aux écoles de choisir de les compléter avec des matières générales ou pratiques ou techniques.
Le gouvernement souhaite soutenir l'enseignement professionnel et technique et augmentera les fonds de fonctionnement.
La pénurie d'enseignants est résolue
La nouvelle administration souhaite également rendre le métier d'enseignant plus attractif et réduire les tracas administratifs.
Un budget supplémentaire pour la formation des enseignants est en cours, ainsi que des ressources supplémentaires pour rendre les enseignants plus compétents et améliorer la qualité de l'éducation.
Les nouveaux enseignants qui entreront en poste recevront l’intégralité de leur salaire alors qu’ils ne passeront que 80 pour cent de leur temps devant une classe. Le reste du temps sera consacré à leur fournir des conseils pédagogiques.
Les options de congé seront examinées et le nombre de détachements dans le domaine de l'éducation sera réduit.
Les écoles bénéficieront d'une plus grande flexibilité financière.
Une formation spéciale sera dispensée aux enseignants entrant dans le secteur et issus d'autres professions.
Les « journées d'études et d'enseignement » seront supprimées afin de maximiser le temps d'enseignement.
Les smartphones déconseillés
D'autres mesures comprennent :
400 millions d’euros supplémentaires seront libérés pour un deuxième grand saut numérique.
Une interdiction des smartphones est en cours d’introduction dans l’enseignement primaire. Cela deviendra également une recommandation pour l’enseignement secondaire.
Les matières philosophiques, telles que la religion et l'éthique, seront remplacées par une nouvelle matière, le « dialogue interreligieux », dans l'éducation communautaire, c'est-à-dire dans les écoles publiques.
De gros investissements dans le bien-être aussi
L’argent supplémentaire devrait garantir des services de garde d’enfants flexibles et abordables. Créer des places supplémentaires est « une priorité absolue » pour le nouveau gouvernement.
À l’heure actuelle, aucune action supplémentaire n’est prévue pour réduire le nombre d’enfants par accompagnateur.
L'allocation pour les tout-petits est supprimée.
Le gouvernement fournit également davantage d'argent pour réduire les listes d'attente dans les soins de santé et améliorer les soins aux personnes âgées.
Le « paquet de croissance » de base (anciennement appelé allocation familiale) sera indexé.
Les plafonds de revenus pour les allocations sociales (allocations pour les familles aux revenus limités) seront progressivement supprimés. Rien ne changera pour les bénéficiaires actuels. L’intention est d’appliquer le nouveau système aux nouveaux entrants à partir de 2026.
Le nouveau gouvernement entend également mettre l’accent sur la prévention des troubles alimentaires et des addictions.
Il souhaite également donner la priorité à la santé environnementale en prenant des mesures « sur le climat, la santé et la qualité de vie environnementale ». Les problèmes à résoudre comprennent la pollution de l’air, la pollution sonore et les substances nocives comme les PFAS, l’amiante et les métaux lourds.