Les coursiers recevront une rémunération minimale et se verront garantir une pause après neuf heures de travail continu.
Les entreprises qui bafouent les règles risquent de lourdes amendes. Les syndicats et les employeurs sont tous deux mécontents des nouvelles règles et affirment que la ministre des télécoms Petra De Sutter (vert flamand) sonne le glas du secteur.
Mme De Sutter nie que le malaise des syndicats et des employeurs soit justifié car la question a été examinée de toutes parts.
« Le marché doit s’organiser. Les entreprises qui remplissent déjà toutes les conditions formulées dans la nouvelle législation n’ont pas besoin de modifier leur modèle d’entreprise. Les prix n’auront pas à changer. Si les entreprises qui emploient des coursiers sans permis de conduire, des jeunes de 14 ans qui reçoivent un euro par colis livré, doivent augmenter le prix de la livraison de colis d’un euro par colis, alors elles devront revoir leur modèle économique ».
Les services de messagerie, les entreprises de transport et les syndicats sont tous mécontents des nouvelles règles.
Ils craignent une augmentation des formalités administratives pour les entreprises de messagerie et que le travail flexible soit limité dans un secteur qui nécessite une grande flexibilité.