Premier ministre belge sur l’accord migratoire de l’UE : « Pas dur, mais correct »

Les chefs d’État et les premiers ministres présents à la réunion ont appelé la Commission européenne à ériger des murs et des clôtures afin de renforcer les défenses aux frontières extérieures. L’idée est de rendre aussi difficile que possible l’entrée illégale des migrants dans l’Union européenne. Ce point de vue était largement partagé par les dirigeants des 27 États membres de l’UE présents à la réunion.

M. De Croo a déclaré à VRT News que « la situation dans notre propre pays ainsi qu’aux Pays-Bas et en Autriche est intenable pour plusieurs raisons. Il y a trop de migrations incontrôlées car jusqu’à présent nous n’avons pas eu suffisamment de contrôle sur nos frontières extérieures. C’est un accord est très clair, elle demande que des fonds soient mis à disposition pour ce faire ».

Cependant, M. De Croo n’est pas allé jusqu’à dire que les frontières extérieures de l’UE devraient être sécurisées en érigeant des murs et des clôtures.

« La frontière extérieure est une longue frontière, et la situation varie d’un endroit à l’autre. À certains endroits, nous parlons de caméras et de drones, tandis qu’à d’autres endroits, différentes infrastructures seront nécessaires pour contrôler le mouvement des personnes. L’idée n’est pas de créer une sorte de Forteresse Europe, qui sera une combinaison de technologies et d’infrastructures, de personnes et de systèmes ».

Le Premier ministre belge a ajouté que « je n’appellerais pas cela une approche dure, mais plutôt une approche correcte »

« Cela signifie que ceux qui y ont droit se verront attribuer une place dans un centre d’accueil. Actuellement, nous ne sommes pas en mesure de proposer cela dans notre pays ». M. De Croo a également souligné que des contrôles sont déjà en place, par exemple à Brussels Airport Zaventem (Brabant flamand) Des contrôles sont effectués sur toute personne entrant en Belgique depuis l’extérieur de l’UE.