Inge Paemen de Bruxelles Mobilité indique que plusieurs facteurs sont en jeu : « le beau temps mais aussi la pandémie où les gens ont boudé les transports en commun et ont pris leur vélo ».
Les infrastructures cyclables de la capitale belge et flamande se sont également améliorées. « Beaucoup a été fait pour rendre le vélo à Bruxelles plus sûr », déclare Paemen. « Bien sûr, il reste encore beaucoup à faire ».
Les compteurs cyclistes collectent des informations sur les habitudes cyclables des personnes à vélo à Bruxelles. Combien de personnes prennent leur vélo chaque année, quelle est l’heure de pointe du vélo, combien de cyclistes passent à tel ou tel compteur pendant une période donnée, les cyclistes empruntent-ils également l’itinéraire la nuit ?
Sur la base de toutes ces données, les autorités régionales sont en mesure de formuler de meilleures politiques.
« Les données sont surveillées quotidiennement », explique Paemen. «Lorsque nous remarquons que les cyclistes sont à l’étroit, nous envisageons la création de plus de pistes cyclables. Cela s’est passé dans la Wetstraat. Nous avons aménagé une nouvelle piste cyclable parce que nous avons constaté que c’était nécessaire ».
Les informations des compteurs de vélos peuvent également être utilisées pour modifier la séquence lumineuse des feux de circulation.
Paemen dit que les compteurs de vélos ne sont pas uniquement un instrument qui aide à formuler une politique. Ils contribuent également à la création d’une communauté cycliste. « Les compteurs disent aux cyclistes qu’ils ne sont pas seuls. Les conducteurs reçoivent le message que le vélo est une alternative ».