150 demandeurs d’asile du squat Paleizenstraat passent la nuit dans la rue

On estime qu’aucun logement n’a été prévu pour environ 150 demandeurs d’asile.
Beaucoup se sont dirigés vers le centre d’accueil de Klein Kasteeltje, où ils ont rejoint d’autres demandeurs d’asile qui campent dans la rue depuis des semaines. La nuit dernière, le camp de tentes était passé à plus de 50 tentes, souvent avec 3 personnes par tente.
Entre les tentes, d’autres ne dormaient que dans une couverture. « Le problème a changé de lieu mais n’est pas résolu », déclare Marjan Temmerman de la VRT.

Les sans-abri n’ont reçu aucune information des autorités sur ce qui leur arrivera ensuite. « La plupart possèdent un smartphone mais pas d’abonnement. Ils se rendent au poste de secours de la Croix-Rouge pour se connecter au Wi-Fi et vérifier s’ils ont reçu une invitation à se rendre dans un lieu d’accueil. Cela pourrait prendre jusqu’à 4 mois. Entre-temps, on leur avait promis un logement et de la nourriture », raconte Marjan Temmerman.

« Ces dernières semaines, un logement a été fourni à environ 750 demandeurs d’asile du squat Paleizenstraat ».

Le plan était d’emmener les demandeurs d’asile enregistrés restants dans un logement temporaire dans la région bruxelloise avant un logement régulier, mais cela a clairement échoué.

Les demandeurs d’asile dans le squat avaient reçu un bracelet bleu pour les distinguer des autres demandeurs d’asile qui tentaient de rejoindre la file d’attente et de recevoir un logement.
Il y a des histoires de personnes désespérées qui ont vendu leur bracelet.

Les bus arrivant au squat mardi pour récupérer les résidents ont été pris d’assaut. Les travailleurs sociaux et les bénévoles ont parlé de « chaos total et d’une mauvaise organisation ». Sur les 300 personnes restantes mercredi, 156 ont été conduites dans un hôtel à Sint-Pieters-Leeuw (Brabant flamand).