La réaction anti-réveil suscite la polémique à Anvers

L’échevine anversoise pour la culture Nabilla Ait Daoud (nationaliste flamande) a maintenant décidé que les photos devaient être remplacées par leur 19e prédécesseurs du siècle. Les photos seront exposées au premier et au rez-de-chaussée.

Auparavant, Luk Lemmens, membre de l’exécutif provincial et membre du conseil du théâtre du parti nationaliste flamand, avait insisté pour le retour des peintures traditionnelles : « Je ne peux pas réprimer l’impression qu’ils essaient d’effacer notre histoire sous la pression. d’un petit groupe d’intellectuels et de la culture éveillée ».

M. Lemmens a tenu à souligner qu’il n’était pas opposé à la diversité : « Nous vivons dans une ville si diversifiée. En ce qui me concerne, les photos peuvent être accrochées ailleurs dans la salle mais pas dans l’escalier.

L’opposition au conseil d’Anvers est furieuse. Les Verts notent que pour les nationalistes flamands, le « canon flamand » est plus important que la diversité ou la liberté d’expression.
Le Parti travailliste d’extrême gauche parle de censure, tandis que les socialistes au pouvoir de Vooruit insistent sur le fait qu’il s’agit d’une décision prise par l’échevin de la culture et qu’il faudra en discuter.
En ce qui concerne le parti, les instances culturelles sont libres de décider elles-mêmes de ce qu’elles accrochent à leurs murs.