Ils viennent s’ajouter aux projets existants de rénovation du Parlement européen, du Cirque Schuman et du Parc du Jubel. Le gouvernement souhaite également diversifier les activités dans le quartier européen et faire en sorte qu’en plus des bureaux, il y ait plus de logements et de commerces.
Le Gouvernement bruxellois espère que ce plan stratégique permettra d’affronter la concurrence d’autres pôles européens : Strasbourg et la Ville de Luxembourg accusés d’une approche agressive de leur rivalité avec Bruxelles.
« Une bataille concurrentielle est en cours avec Luxembourg et surtout Strasbourg » explique Damiaan de Jonge, le porte-parole du secrétaire bruxellois aux relations internationales et européennes Pascal Smet (socialiste flamand). « Actuellement, la plupart des instances européennes sont basées à Bruxelles, mis à part le fait que les eurodéputés doivent se rendre à Strasbourg une fois par mois ».
Pour l’économie bruxelloise, la présence des institutions européennes et internationales représente 5 milliards d’euros par an et génère 120.000 emplois.
« Bruxelles a une meilleure main » dit De Jonge. « Il doit montrer sa valeur : un endroit où les gens ont envie de travailler et de vivre, où tout le monde est pris en charge ».