Les œuvres sont créées dans le style des figurines victoriennes à dos plat du Staffordshire, produites au XIXe siècle, souvent par des enfants. Les petites sculptures de Cave reflètent en partie ses émotions à l'égard de ses propres enfants. Il a perdu deux fils – l'un d'eux n'avait que 15 ans lorsqu'il est décédé dans une chute accidentelle d'une falaise à Brighton. Cave est australien mais a vécu de nombreuses années en Angleterre.
« Tout parent qui a perdu un enfant vous dira que la présence de l'enfant est littéralement présente dans tout », a-t-il déclaré. « À mon avis, les céramiques incarnent l'esprit de ce garçon. » Les figurines racontent l'histoire du diable, qui naît, grandit, tombe amoureux, part en guerre, tue son propre enfant et finit par être rejeté pour ses transgressions.
En fin de compte, « l'enfant pardonne au vieux diable », a déclaré Cave. « Le pardon est quelque chose dont nous avons fondamentalement besoin en tant qu’êtres humains. Je pense que nous perdons de plus en plus cette capacité. L’idée que nous sommes des gens brisés, que nous faisons des erreurs et que nos erreurs peuvent nous être pardonnées. Nous pourrions bénéficier d’un peu plus de pitié dans notre société en ce moment, je dirais.
