La recherche révèle que plusieurs thèmes devenus des préoccupations majeures ces dernières années, santé avec la pandémie, énergie avec la crise énergétique et sécurité avec la guerre en Ukraine, tous sont devenus des priorités. La migration, l'économie et le pouvoir d'achat, mais aussi la politique, sont aujourd'hui les principales préoccupations.
Migration semble être une préoccupation constante pour les Flamands. C'était un thème majeur lors des élections de 2019 et, fait inhabituel, il est resté parmi les cinq principales préoccupations des Flamands ces dernières années. Aujourd'hui, c'est pour la première fois la principale préoccupation des Flamands, les électeurs plus âgés étant plus inquiets que les plus jeunes. C'est une préoccupation plus grande parmi les classes moyennes que parmi les familles à faible revenu, mais il n'y a pas de différence dans les données de réponse entre la ville et la campagne.
La recherche montre que les Flamands ne voient pas un avenir rose pour le économie. Cependant, le crise du coût de la vie n'est plus la principale préoccupation des Flamands comme lors des précédentes sorties de De Stemming. L’inflation s’est atténuée. Pourtant, 22 pour cent des Flamands déclarent avoir du mal à joindre les deux bouts. Les électeurs libéraux et nationalistes ont le moins de difficultés, alors que cela pose davantage de problèmes aux électeurs socialistes, d’extrême gauche et d’extrême droite. Les électeurs d’extrême droite et d’extrême-lumière restent les plus pessimistes quant aux perspectives de l’économie belge. « Les chiffres suggèrent que la crise du coût de la vie est une grande motivation pour un vote radical », estiment les politologues.
Un énorme 14 % des Flamands s'identifient politique comme le plus gros problème de la Belgique. La confiance dans la politique et dans les institutions du pays a atteint un niveau historiquement bas l'année dernière. Les hommes politiques, les partis politiques, le gouvernement et les parlements sont tous fortement critiqués par les Flamands.