« Si nous obtenons une meilleure offre ailleurs, nous partons »

Le PDG de Ryanair ne voit aucune croissance des opérations de Ryanair en Belgique au cours des douze prochains mois. Ryanair avait prévu d’avoir deux avions basés à Brussels Airport pendant la saison d’hiver ainsi qu’une quinzaine à Charleroi, mais cela pourrait se passer différemment en fin de journée.

« Zaventem est définitivement l’un des aéroports où nous remettons sérieusement en question notre présence », a déclaré M. O’Leary aux médias francophones. « Je ne peux pas exclure la fermeture des opérations l’hiver prochain ».

Il pointe du doigt la taxe aérienne et ajoute : « Nos avions se dirigent vers des endroits où il y a de la croissance et notre modèle low-cost est facilité. Si nous obtenons une meilleure offre dans un aéroport ailleurs, nous partons ».

Mais Jérémie Vaneeckhout, le co-leader des Verts flamands, s’interroge sur la pérennité sociale du business model de Ryanair. « Nous ne sommes pas opposés à Ryanair par principe mais il faut bien qu’elle défende son business model sur des bases sociales et écologiques à ce stade ».

« Nous demandons à Ryanair de s’adapter aux exigences que nous nous fixons, normes sociales de travail maîtrisé, rémunération acceptable, respect de l’environnement ».

Ces derniers jours, 48 ​​pilotes de Ryanair ont promis de traduire l’entreprise devant le tribunal du travail au milieu des demandes de retour des salaires aux niveaux d’avant la pandémie. Au début de la pandémie, les pilotes ont convenu d’une réduction de salaire de 20 %, étant entendu que les salaires augmenteraient à nouveau par la suite, mais cela ne s’est pas produit.