Une commission spéciale donne son feu vert aux contrats de travail des travailleuses du sexe

Depuis juin 2022, le travail du sexe n'est plus interdit par la loi en Belgique. Les travailleuses du sexe peuvent désormais travailler légalement comme indépendantes et bénéficier de droits à pension et de sécurité sociale. Avec leur projet de loi, le ministre fédéral de l'Emploi Pierre-Yves Dermagne (socialiste francophone), le ministre fédéral des Affaires sociales Frank Vandenbroucke (socialiste flamand) et le ministre fédéral de la Justice Paul Van Tigchelt (libéral flamand) permettront aux travailleuses du sexe de travailler pendant un certain temps. employeur avec un contrat de travail. Cela leur apportera certaines garanties concernant, par exemple, leur salaire et leurs horaires de travail.

Le projet de loi prévoit également un certain nombre de garanties. Par exemple, les travailleuses du sexe qui travaillent pour un employeur ne pourront pas être licenciées si elles refusent de se livrer à certaines pratiques sexuelles ou refusent de fournir leurs services à un client particulier. Par ailleurs, tous les locaux où les travailleuses du sexe travaillant sous contrat de travail reçoivent des clients doivent être équipés d'un bouton panique. Les employeurs des travailleuses du sexe ne doivent pas avoir de casier judiciaire.