Le suprémo socialiste s’en tient à sa proposition de limiter les allocations de chômage

Plus tôt cette semaine, Rousseau a proposé d’offrir aux demandeurs d’emploi de longue durée un emploi de base s’ils sont au chômage depuis deux ans. Les demandeurs d’emploi qui refuseraient l’offre perdraient leur allocation de chômage.

Dimanche soir, le chef du parti socialiste flamand ‘Vooruit’ (En avant), a tenu son discours traditionnel à la veille du 1er mai et a réitéré sa proposition.

Mais tout le monde dans le mouvement socialiste n’est pas d’accord avec la proposition de mettre fin à temps aux allocations de chômage pour certains. Miranda Ulens, de la confédération syndicale socialiste ABVV, a déclaré: « Les chômeurs méritent le respect. Les propositions qui stigmatisent les chômeurs et suggèrent qu’ils sont des profiteurs peuvent compter sur une réaction syndicale. »

Rousseau a reçu le soutien de l’extrême droite Vlaams Belang et du libéral francophone MR. « Sur le plan socio-économique, Vooruit est de plus en plus de notre côté », déclare le leader du MR Georges-Louis Bouchez.

Mais Rousseau réplique : « Le néerlandais de Bouchez n’est pas très bon. Il n’a pas bien compris la proposition. Notre accent n’est pas mis sur la fin du voyage, une éventuelle suspension des prestations, mais sur l’orientation fournie avant cela. Nous voulons aider les gens, les protéger du chômage et de la pauvreté. »

Paul Callewaert du fonds de santé socialiste soutient Rousseau : « Nous pensons que les emplois de base sont une bonne proposition. Tant qu’ils sont adaptés au cycle économique. Si l’économie fonctionne mal et que le chômage augmente, il faut soulager le pied de l’accélérateur. »

Afin d’allouer de l’argent aux emplois de base et aussi d’aider les travailleurs par d’autres moyens, Rousseau veut augmenter la fiscalité sur les grandes fortunes et le capital. « Les plus-values ​​sur les actions devraient être imposées, comme c’est le cas dans n’importe quel pays européen civilisé », a-t-il déclaré. « Il devrait y avoir un registre des richesses, même si la fille d’un millionnaire n’en veut pas. »

Rousseau faisait référence à Alexia Bertrand, la secrétaire d’État libérale flamande au Budget.

« Si tout le monde paie ses impôts honnêtement, les impôts peuvent baisser pour tout le monde. Et cela commence par savoir où est l’argent. Ce n’est qu’alors que nous pourrons percevoir correctement les impôts. Ce n’est qu’alors que nous pourrons répartir équitablement les prestations sociales. »

Dans deux semaines, le parti socialiste flamand présentera également de nouvelles propositions sur la migration. Rousseau ne veut pas encore en dire quoi que ce soit, si ce n’est « qu’ici aussi ce sera une histoire de droits et de devoirs ».